Cette partie est à l'heure actuelle en développement et est donc assez sobre. Après tout, si je (l'auteur du site) connaissais un traitement efficace, je ne serais plus malade n'est ce pas ?

Cette partie est en train d'être entièrement réécrite au vu des informations nouvellement glanées. Elle a été laissée tel quelle en attendant, mais ne reflète pas la meilleure voie.

Traitements

Nous allons parler ici du chemin médical nécessaire à la guérison de la prostatite chronique. Ce chemin est long et laborieux.

En effet, la prostatite chronique, bien que touchant beaucoup d'hommes de tous âges, est une maladie assez méconnue du corps médical. Ce qui veut dire qu'il est difficile de trouver un médecin compétent, et que même un médecin compétent risque de patauger.

Le premier point est le diagnostique. Celui-ci est difficile, car la prostatite chronique, bien que présentant de très nombreux symptomes possibles (voir rubrique "Présentation des symptomes") est très variable d'un individu à l'autre. Certains malades présentent l'essentiel des symptomes connus, tandis que d'autres ont une prostatite chronique sans aucun symptome. Il va donc falloir pour vous et votre médecin arriver à un diagnostique correct avec une symptomatique parfois peu claire.

Le deuxième point est qu'il n'éxiste pas d'analyse fiable permettant d'établir la maladie. Chez certains malades, une simple ECBU (analyse d'urine) va mettre en évidence un germe. En revanche, chez d'autres, les ECBU seront négatives. Chez certains malades, une échographie de la prostate va présenter des cicatrices visibles. Chez d'autres, la prostate ne présente aucune lésion. Chez certains malades, le taux de PSA (hormone prostatique spécifique) est élevé, chez d'autres il reste dans la normale. Chez certains malades, le spermogramme (analyse du sperme) montre un germe. Chez d'autres, tout est normal. Il en va ainsi pour toutes les analyses possibles.

Troisième point, de nombreux généralistes (ainsi que certains spécialistes) ne semblent pas au point sur la maladie. Pour ces médecins, analyses normales = pas de prostatite. C'est faux.

Nous avons donc là une maladie (bien réelle) possédant une symptomatique variable, que les examens ne savent pas forcément mettre en évidence, et que les médecins ne maitrisent pas forcément. Tous les ingrédients sont donc réunis pour que le diagnostique soit difficile, et que les médecins vous parlent de tout et n'importe quoi : maladie psycho-somatique, déplacement de muscle, hyper-sensibilité non significative, etc ...

La première étape de votre guérison est donc de trouver un bon médecin, sachant diagnostiquer votre maladie, ou, plus précisément, allant écarter d'authres pathologies possibles. Il est important qu'un médecin vérifie que vous souffrez bien d'un syndrone de douleurs pelviennes chroniques. Ce qui se traduit dans les faits par des visites parfois nombreuses, une période pouvant être très douloureuse psychologiquement, puisque vous aurez l'impression d'être incompris, de ne pas être pris au sérieux, d'être condamné à vivre avec vos douleurs ... Mon conseil est simple : si vous vous retrouvez dans les symptomes décris au chapitre "présentation des symptomes", ne perdez pas votre temps et votre énergie, et allez consulter directement un urologue, histoire d'être sûr que vous n'avez pas autre chose.

Vous avez maintenant rendez-vous chez un urologue. Que va-t-il ensuite se passer ?

Premièrement, l'urologue va pratiquer un examen complet. Cela se traduit par une palpation de vos organes génitaux, à la recherche d'une éventuelle tumeur, afin d'écarter définitivement ce risque. Puis, l'urologue va pratiquer un toucher prostatique. Il va donc avec son doigt toucher et masser la prostate, afin d'y déceler une éventuelle dureté, et de vérifier si ce toucher est ou non douloureux. La prostate étant située à l'intérieur de votre corps, le chemin d'accès est le rectum. Au toucher, l'urologue va pouvoir déceler :

  • une éventuelle douleur, synonyme d'inflammation de la prostate
  • une éventuelle dureté, synonme elle aussi d'inflammation
  • d'écarter la présence de tumeur
  • de constater l'éjection du fluide prostatique et/ou de pus, synonyme d'une prostate atteinte d'infection.

Il va falloir maintenant essayer de déterminer si un germe peut être responsable de votre infection, si infection il y a. Pour se faire, vous devrez faire un éventail d'analyses : ECBU premier jet (analyse d'urine sur le premier jet du matin), spermogramme, analyse du fluide prostatique (obtenu par un massage prostatique effectué par le médecin). Dans certains cas, ces analyses mettent en évidence le germe responsable de votre infection, et le médecin peut vous prescrire un antibiotique adapté. Dans la plupart des cas, il ne sera pas possible de mettre en évidence le moindre germe ou la moindre trace d'infection, et il faudrat comprendre que le problème ne vient PAS de la prostate et des organes génitaux. Vous souffrez alors d'un syndrone de douleurs pelviennes chroniques et vos organes génitaux sont des "victimes" et non des "coupables".

Dans l'hypothèse où une infection a pu être démontrée :

Il est important de comprendre que la prostate présente quelques particularités rendant le traitement antibiotique long et hasardeux :

  • de par sa structure, la prostate offre des abris aux germes, leur permettant de se loger dans des recoins et de se redévelopper après le passage des antibiotiques
  • de plus, la prostate est peu perméable à ces antibiotiques, rendant leur action difficile

Dans l'hypothèse où vous souffrez d'un syndrome de douleurs pelviennes chroniques

La bonne nouvelle, c'est que bien qu'incroyablement douloureux et handicapant, ce n'est pas grave. La mauvaise nouvelle, c'est que les voies de la guérison sont longues et demandent un investissement très important. La première étape, à mon humble avis, est d'acheter le livre "A headache in the pelvis" du Dr Wise. C'est LE livre sur le sujet, qui ne présente qu'un défaut pour certains : il est en Anglais.

Ensuite, il va falloir mettre en oeuvre tout cela, et lire les parties du site s'y consacrant (elles sont amenées à être de plus en plus nombreuses)